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Accueil particuliers / Travail / Maladie ou accident du travail dans la fonction publique / Un agent public perd-il les congés non pris pour cause de maladie ?

Un agent public perd-il les congés non pris pour cause de maladie ?

Fonction publique d’État

Les congés annuels sont accordés du 1 er  janvier au 31 décembre. En principe, les congés non pris au 31 décembre sont perdus et ne peuvent pas être reportés sur l’année suivante, sauf autorisation exceptionnelle de l’administration employeur.

Toutefois, si l’agent n’a pas pu prendre tout ou partie de ses congés du fait d’une absence prolongée pour raison de santé, les congés non pris sont automatiquement reportés. Ce report est limité à 4 semaines de congés sur une période de 15 mois maximum.

Ainsi, les congés non pris de l’année N peuvent être reportés jusqu’au 31 mars de l’année N + 2.

S’ils ne sont pas pris au cours de cette période de 15 mois (notamment du fait d’une prolongation du congé de maladie de l’agent), ils sont perdus et ne peuvent pas donner lieu à indemnisation.

Toutefois, si l’agent quitte définitivement la fonction publique après un congé de maladie sans avoir repris ses fonctions, il bénéficie d’une indemnité compensatrice de congé dans la limite de 4 semaines de congés.

Le report est accordé dans les cas suivants :

  • Congé de maladie ordinaire

  • Congé pour accident de service ou maladie d’origine professionnelle

  • Congé de longue maladie

  • Congé de longue durée

  • Congé de grave maladie

L’agent n’a pas à faire de demande expresse de report de ses congés annuels, il revient aux services des ressources humaines de les reporter automatiquement.

La prise des congés annuels reportés est soumise, comme toute prise de congés annuels, à l’accord de l’administration employeur.

Fonction publique territoriale

Les congés annuels sont accordés du 1 er  janvier au 31 décembre. En principe, les congés non pris au 31 décembre sont perdus et ne peuvent pas être reportés sur l’année suivante, sauf autorisation exceptionnelle de l’administration employeur.

Toutefois, si l’agent n’a pas pu prendre tout ou partie de ses congés du fait d’une absence prolongée pour raison de santé, les congés non pris sont automatiquement reportés. Ce report est limité à 4 semaines de congés sur une période de 15 mois maximum.

Ainsi, les congés non pris de l’année N peuvent être reportés jusqu’au 31 mars de l’année N + 2.

S’ils ne sont pas pris au cours de cette période de 15 mois (notamment du fait d’une prolongation du congé de maladie de l’agent), ils sont perdus et ne peuvent pas donner lieu à indemnisation.

Toutefois, si l’agent quitte définitivement la fonction publique après un congé de maladie sans avoir repris ses fonctions, il bénéficie d’une indemnité compensatrice de congé dans la limite de 4 semaines de congés.

Le report est accordé dans les cas suivants :

  • Congé de maladie ordinaire

  • Congé pour accident de service ou maladie d’origine professionnelle

  • Congé de longue maladie

  • Congé de longue durée

  • Congé de grave maladie

L’agent n’a pas à faire de demande expresse de report de ses congés annuels, il revient aux services des ressources humaines de les reporter automatiquement.

La prise des congés annuels reportés est soumise, comme toute prise de congés annuels, à l’accord de l’administration employeur.

Fonction publique hospitalière

Les congés annuels sont accordés du 1 er  janvier au 31 décembre. En principe, les congés non pris au 31 décembre sont perdus et ne peuvent pas être reportés sur l’année suivante, sauf autorisation exceptionnelle de l’administration employeur.

Toutefois, si l’agent n’a pas pu prendre tout ou partie de ses congés du fait d’une absence prolongée pour raison de santé, les congés non pris sont automatiquement reportés. Ce report est limité à 4 semaines de congés sur une période de 15 mois maximum.

Ainsi, les congés non pris de l’année N peuvent être reportés jusqu’au 31 mars de l’année N + 2.

S’ils ne sont pas pris au cours de cette période de 15 mois (notamment du fait d’une prolongation du congé de maladie de l’agent), ils sont perdus et ne peuvent pas donner lieu à indemnisation.

Toutefois, si l’agent quitte définitivement la fonction publique après un congé de maladie sans avoir repris ses fonctions, il bénéficie d’une indemnité compensatrice de congé dans la limite de 4 semaines de congés.

Le report est accordé dans les cas suivants :

  • Congé de maladie ordinaire

  • Congé pour accident de service ou maladie d’origine professionnelle

  • Congé de longue maladie

  • Congé de longue durée

  • Congé de grave maladie

L’agent n’a pas à faire de demande expresse de report de ses congés annuels, il revient aux services des ressources humaines de les reporter automatiquement.

La prise des congés annuels reportés est soumise, comme toute prise de congés annuels, à l’accord de l’administration employeur.

Les congés annuels non pris sont également reportés automatiquement dans d’autres cas :

Congé de maternité, d’adoption ou congé de paternité

Si l’agent n’a pas pu prendre tout ou partie de ses congés annuels en raison d’un congé de maternité, d’adoption ou de paternité, ils sont automatiquement reportés sur l’année suivante. Les congés reportés peuvent être posés jusqu’au 31 décembre de l’année N+1. Au-delà de cette date, ils sont perdus.

Ainsi, un agent absent sur l’année N bénéficie du report automatique de ses congés sur l’année N+1. En revanche, un agent absent sur les années N- 1 et N (par exemple : congé de maladie suivi d’un congé de maternité) bénéficie sur l’année N+1 du report automatique des seuls congés de l’année N. Les congés de l’année N-1 sont perdus même s’ils ont fait l’objet d’un report sur l’année N.

Congé parental

L’agent qui n’a pas pu prendre tout ou partie de ses congés annuels en raison d’un congé parental bénéficie du report automatique de ces congés en fin de congé parental, quelle qu’en soit sa durée.

Direction de l’information légale et administrative

03/08/2020

Références